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Ouvéa

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publié dans Nouvelle-Calédonie   •   octobre 2008

Ouvéa dans les îles Loyauté fait partie de notre voyage de deux mois en septembre-octobre 2008 pour découvrir quelques archipels de l'océan Pacifique : la découverte de Tahiti et Moorea, l'aventure en « van » à travers la Nouvelle-Calédonie, les tribus et les volcans du Vanuatu, et les plages paradisiaques des Îles Cook... un périple intense et extraordinaire !
À la suite d'une quinzaine de jours sur la Grande Terre puis sur l'Île des Pins, nous avons passé quatre jours à Ouvéa.



Après notre tour de la Grande Terre un peu à l'arrache en véhicule utilitaire (voir épisodes précédents) puis quelques jours finalement pas si tranquille que ça sur l'Île des Pins, on part à présent sur l'île d'Ouvéa qui forme l'archipel des îles Loyauté avec Lifou, Maré et la petite Tiga.

Pas de vol direct entre l'île des Pins et les Loyauté, il faut repasser par Nouméa. La journée aurait dû y passer mais un gros coup de bol fait qu'un avion pour Ouvéa retardataire décolle dans la foulée de l'atterrisage de celui qui vient de l'Île des Pins. Un peu de culot pour changer nos billets en 30 secondes chrono et c'est plusieurs heures de glandouille dans l'aéroport de Magenta auxquelles on coupe !

Environ 40 minutes plus tard on est en vue d'Ouvéa, un atoll complètement plat et recouvert par la forêt, étiré tout en longueur et avec une immense plage de sable blanc côté lagon qui borde toute la côte. L'aérodrome est en plein centre de l'île, perdu au milieu des cocotiers.

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Après avoir longuement poireauté à l'aérodrome (les proprios du gîte Cocotier que l'on a reservé devaient venir nous récupérer mais... pas si tôt) on rejoint Mouli à une vingtaine de kilomètres vers le sud de l'île.
On a déjà vu mieux comme accueil (en fait, ça ira de pire en pire au fur et à mesure du séjour), pas un mot de tout le trajet. Notre bungalow est une case toute simple dans le jardin, sans cuisine et ça c'est un peu le drame parce que le gîte est assez isolé et qu'on a pas prévu les sous pour manger chez eux tous les jours. Et pour récupérer des billets c'est encore pire qu'à l'île des Pins, le seul distributeur est à trente bornes d'ici...

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Mais la sensationnelle plage de Mouli juste de l'autre côté de la route compense largement ces petites contrariétés !

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Et heureusement le gîte loue des vélos qui vont nous éviter de tourner en rond dans ce coin paumé. À cinq ou six kilomètres, vers le pont de Mouli, on déniche sur les indications du Lonely Planet le petit snack Fassy qui va nous sauver la mise pendant tout notre séjour sur Ouvéa : ouvert à toute hreure, accueil chaleureux de la patronne, plats locaux copieux, prix ridicules...

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La patronne propose même des gros sandwichs à emporter, qui feront des tristes repas du soir mais qu'au moins on peut se payer... la Nouvelle-Calédonie restera définitivement comme la destination où le porte-monnaie sonnait creux !

Côté météo, après le déluge de la nuit le temps reste gris, il fait pas trop chaud donc ça sera journée piéton en direction du pont de Mouli, en longeant le lagon.

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Longue marche sur l'interminable plage de Mouli...

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Et on arrive enfin à la pointe, où le pont de Mouli relie la petite partie sud de l'île à la partie principale d'Ouvéa. Le chenal sous le pont semble assez profond et surtout y a l'air d'avoir un sacré courant... Mais pas les « tortues, requins et bancs de poissons » promis par le guide, malgré un long moment d'observation attentive depuis le pont.

Le coin reste quand même sympa pour se poser... avec un banc de sable qui s'avance dans la mer, parfait pour des photos dans le style « seuls au monde » !

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Gros grains à l'horizon et premières gouttes : repli tactique vers le snack Fassy 500 mètres plus loin !

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Le déluge s'installe pendant plusieurs heures, impossible de repartir après le repas et on commence une petite sieste à table...
Mais faut bien se résigner à partir à pied sous la pluie, pouces levés le long de route en espérant un miracle. Qui finit par arriver, la voiture qui s'arrête étant conduite par... les proprios du gîte, qui tirent autant la tronche que lorsqu'ils sont venus nous chercher à l'aéroport !

C'est plus vraiment les mêmes couleurs sur le lagon...

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Météo inespérée à partir du lendemain, ciel tout bleu ou presque ! Le moral remonte, et on a même cassé la tirelire pour... un vrai petit dej pris au gîte pour pouvoir manger comme quatre.
Vélos reloués et cap vers la pointe sud d'Ouvéa, le long du lagon...

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Passés les cases et l'église du petit village de Mouli, il n'y a plus d'habitation et la route se faufile entre cocotiers et bananiers jusqu'à la pointe, tout au bout de l'île.

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La route de plus en plus étroite s'achève à l'extrémité sud de l'île, débouchant sur une magnifique petite crique en contrebas, au milieu de roches volcaniques acérées...

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Eau translucide, mais courant très marqué (en fait c'est la bordure d'une des passes entre le lagon et l'océan, donc ça se vide ou ça se remplit en permanence au gré des marées).
Au fond ce sont les îlots des Pléiades, le nom donné à la chaîne d'îlets coralliens (les motu en Polynésie) qui ferment le lagon d'Ouvéa.

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Masques de rigueur pour aller jeter un oeil au plateau formé par le récif de corail à proximité immédiate de la côte. C'est une merveille, avec des coraux de toutes les couleurs et un véritable aquarium de poissons tropicaux !

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Retour vers Mouli...
Avec le soleil au plus haut, les couleurs sur la plage sont devenues hallucinantes... quel contraste avec les jours précédents !

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Enfin un coucher de soleil à Ouvéa !

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Le retour à Nouméa se profile, avant de mettre le cap sur le Vanuatu...
Dernier petit dej, dans la case car on a plus un centime pour se le faire préparer au gîte et sueur froide au moment de règler la note pour les nuits d'hébergement, on avait pas tenu compte de la taxe de séjour pour nos estimations budgétaires. Et ce petit surplus imprévu est assez ennuyeux car on avait calculé au plus juste nos dépenses en fonction de notre tirelire en espèces, seul moyen de paiement dans le coin. Heureusement on retrouve au fond d'un sac quelques pièces qui nous sauvent la mise, mais on repartira d'Ouvéa complètement fauchés, avec l'équivalent de 50 centimes en poche !