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Hienghène et la côte est

Hienghène et la côte est

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La Grande Terre fait partie de notre voyage de deux mois en septembre-octobre 2008 pour découvrir quelques archipels de l'océan Pacifique : la découverte de Tahiti et Moorea, l'aventure en « van » à travers la Nouvelle-Calédonie, les tribus et les volcans du Vanuatu, et les plages paradisiaques des Îles Cook... un périple intense et extraordinaire !
Nous avons passé dix jours sur la Grande Terre, avant de partir sur l'Île des Pins puis à Ouvéa.



De Poé où l'on a passé quelques jours, il faut ensuite revenir sur Bourail un peu dans les terres pour récupérer la route principale et poursuivre notre parcours en direction du nord et de la côte est. Paysage assez monotone et désert jusqu'à Koné, au milieu des collines et des troupeaux de bétail éparpillés sur d'immenses propriétés... On est vraiment en brousse comme on dit ici !
Le sport local ici c'est le rodéo, mais il n'y en a pas d'organisé lors de notre passage !

A Koné bifurcation pour s'engager dans les montagnes et traverser l'île jusqu'à la côte est, par la « Koné-Touho ». On est trop justes sur le forfait kilométrique autorisé par le loueur pour pousser jusqu'à la pointe nord de l'île, d'où cette impasse sur la côte nord-ouest.
Chouettes points de vue le long de la route avec parfois le lagon turquoise dans le lointain. Et « tribus » (villages), torrents, jungle ou maquis formé par les niaoulis (arbustes odorants au bois très clair)...

Hienghène et la côte est

Sur la côte est, « au vent » et nettement plus humide, les cocotiers et la jungle ont remplacé la broussaille de la côte ouest.
Et on est ici en terre Kanak (les habitants de Nouvelle-Calédonie d'origine mélanésienne, à la peau sombre, par opposition aux Caldoches, les habitants à la peau blanche d'origine européenne implantés depuis plusieurs générations et qui sont implantés en grande partie de l'autre côté de l'île).

Hienghène et la côte est

Pause sur une plage déserte du côté de Touho...

Hienghène et la côte est

Hienghène se trouve un peu plus au nord. Sur la route on longe les falaises de Lindéralique, des gros rochers de calcaire noir qui dénotent dans le paysage des mers du Sud...

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Cette barrière rocheuse isole la mangrove du lagon, et est apparemment un hébergement de luxe pour les chauves-souris à grandes oreilles si l'on en croit les panneaux indicateurs !

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Au bout d'une petite route qui mène au pied des falaises côté océan, il y a le village de la tribu de Lindéralique...
Il est possible d'y camper sur des terrains à peu près aménagés, moyennant une somme modique.

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On y trouve aussi des grottes. En fait ce sont des galeries qui s'enfoncent à travers la falaise et débouchent de l'autre côté, sur la mangrove. Les chauves-souris y voltigent un peu partout...

Hienghène et la côte est

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Notre terrain de camping... minimaliste !

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Repas gargantuesque et très sympa chez un habitant de la tribu, qui nous a préparé spécialement un bougna pour nous deux. C'est un genre de ragoût traditionnellement cuit entre des pierres chaudes. Là c'est une variante modernisée à la cocotte-minute, remplie à ras bord de légumes (igname et manioc), morceaux de poulet, le tout baignant dans du lait de coco et enroulé dans des feuilles de bananier.

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Hienghène n'est qu'à quelques kilomètres de la tribu de Lindéralique, en y arrivant impossible de rater les deux fameux rochers plantés au milieu de la baie : la Poule et le Sphinx.

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Vue la renommée de ce coin on s'attendait à trouver une petite ville, mais c'est en fait réduit à quelques petits commerces regroupés autour du quai... pas même un petit café ouvert pour le petit-dej.
Sous un ciel plombé, pas bien réveillés, assis sur un banc public avec le réchaud aux pieds, on en prend un petit coup au moral !

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Décision est prise de redescendre le long de la côte est et de commencer à revenir vers Nouméa...

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Tout le long de la route on trouve des étalages en face de presque chaque case, avec plantes en pot, fruits et légumes, ou gros coquillages du lagon... personne à côté, juste une petite boîte pour y laisser l'argent.
Le souvenir des douaniers tatillons de l'aéroport à La Tontouta nous a dissuadé tout net d'en rapporter !

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Petite ville sur la côte est, Poindimié dégage une atmosphère un peu bizarre... Alcool et pakalolo (la cannabis tel qu'on l'appelle dans le Pacifique) semblent omniprésents, drapeaux Kanaky (le nom donné à la Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes) accrochés un peu partout, on se sent moyennement à l'aise au milieu de tout ça !

Il y a une grande plage de sable un peu au nord de la ville, mais le temps gris et le vent n'encouragent pas à la baignade...

Hienghène et la côte est

Au sud de Poindimié la côte devient plus sauvage et peu fréquentée, sachant qu'elle ne l'était déjà pas beaucoup. Quelques arrêts de temps en temps lorsqu'une plage est accessible... en faisant gaffe aux noix de coco, la force du vent ayant atteint le grade de tempête.

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Les tribus se succèdent les unes aux autres, leur entrée est indiquée par des panneaux en bois sculpté sur lesquels sont écrits leur nom dans le dialecte Kanak de la tribu, ainsi que leur nom français. On a bien rigolé devant certaines traductions...

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Retour à Nouméa après une nouvelle étape du côté de Bourail et de la plage de la Roche Percée, un coin qui nous avait beaucoup plus sur la côte ouest...

Maintenant on quitte la Grande Terre pour partir dans les îles, à commencer par l'île des Pins !
Mais pour prendre l'avion faut que toutes nos affaires rerentrent dans les sacs... qui sont devenus un énorme foutoir après la semaine dans la voiture à tout empiler n'importe comment ! La dernière soirée à Nouméa (à l'hôtel, pour soulager un peu la colonne vertébrale mise à mal par les nuits dans le Berlingo) en fera les frais...