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Dominica the Nature Island, 2ème partie

Dominica the Nature Island, 2ème partie

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Après avoir exploré les environs de Calibishie où se trouve notre petite location, puis s'être lancés à la découverte de la côte atlantique et d'une partie du centre de l'île, on poursuit notre vadrouille en Dominique ! De la pointe Nord à la pointe Sud, voici à présent la côte Caraïbe...

mars 2016 : nous sommes revenus passer une semaine en Dominique, avec cette fois pour camp de base une maison louée sur les hauteurs de Portsmouth, et quelques nouvelles découvertes sont venues enrichir l'article original...


Pourtant, c'est dur de se refuser des journées robinsons du côté Batibou Bay...
Mais bon on a vu trop juste pour la durée de notre séjour en Dominique qui aurait bien mérité le double, soit au moins une dizaine de jours et même plutôt deux semaines complètes.

Dominique

Alors on poursuit la découverte de l'île...

 

Portsmouth c'est assez grand, une vraie ville. La deuxième de l'île après Roseau la capitale. Chose incroyable dans ce coin quand même relativement perdu, il y a un campus et une université de médecine réputée : Ross University. Mais on y reviendra un peu plus loin...
La ville, un peu planquée à gauche sur la photo, borde une grande anse de la côte Caraïbe, Prince Rupert Bay.

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Et la plage est plutôt sympa, avec des équipements sportifs dernier cri !

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Avec les montagnes en toile de fond...

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A Portsmouth, il y a l'embouchure de l'Indian River (dont le nom fait référence aux Indiens Caraïbes qui vivaient par ici, voir le passage de l'article précédent consacré au Territoire Caraïbe pour les explications ethnologiques !).
En remontant un peu le cours de la rivière, on pénètre dans une zone de jungle immergée magnifique, d'où la renommée du lieu...

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Le seul moyen de s'enfoncer dans cette forêt, c'est de suivre la rivière en barque. Et pour ce genre de balade il y a toujours quelques rameurs volontaires prêts à vous emmener dans leur embarcation moyennant quelques billets... Lorsque l'on s'est pointés au départ (le pont au-dessus de l'embouchure), ils étaient trois à attendre un touriste de passage, assez rare vous l'aurez compris !
Alors comme chacun voulait absolument nous emmener en vantant ses mérites avec plus ou moins de crédibilité, on a dû improviser un casting. Facilité par le fait d'avoir reconnu dans les postulants un Rasta un peu plus âgé que la moyenne, qui avait été plébicité dans les blogs de voyageurs qu'on avait déniché sur la Dominique avant de partir.
Il s'appelle Gregory et est trèèès cool (comprendre : toujours un peu stone)... A noter au passage qu'alors qu'on s'attendait à un drame ou une surenchère de la part des deux autres "guides" lorsqu'on leur a dit qu'on choisissait Gregory et pas l'un deux, on a eu droit à un chaleureux "no problem man, peace" qui traduit bien l'ambiance rasta qui règne ici !

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Le feeling passe bien avec Gregory, ses explications en français-rasta haché de "man", de "peaceful place" et de "good vibes" se boivent comme du petit lait ! La vie des rastas, une plante ou un animal à observer, tout ça sur notre petite barque qui glisse sans un bruit dans un décor de forêt amazonienne...

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Au bout du chemin aquatique, lorsque les branchages et les lianes bloquent définitivement la remontée de la rivière, on découvre un petit ponton et une cabane sur la berge. Un gars propose un éventail invraisemblable de rhums arrangés, l'occasion de faire une pause cooool avec Gregory avant le retour...

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Comment ça c'est cliché, un Rasta qui roule son joint en chantant du Bob ?


Portsmouth, le jour de l'African Liberation Day (célébration de la liberté des peuples africains face aux puissances colonialistes européennes, tous les 25 mai depuis l'union en 1963 de nombreuses anciennes colonies devenues indépendantes). Même si tous les peuples d'ascendance africaine sont concernés, pour les Rastas c'est l'occasion d'organiser des défilés dans les rues de la ville et de commémorer Hailé Sélassié, empereur d'Ethiopie et sacré dans le mouvement Rastafari...
Autrement dit, ce jour-là en Dominique les drapeaux vert-jaune-rouge flottent un peu partout !

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Toujours à Portsmouth, pour manger à n'importe quelle heure : direction l'université ! C'est vraiment un quartier curieux, on n'a croisé quasiment aucun "blanc" en Dominique et ici tous les étudiants sont typés Américains ou Européens. On n'a pas bien compris la raison de la présence d'une telle école dans ce coin perdu, et Ross University semble même plutôt réputée. On nous a parlé d'université américaine "offshore", sans doute avec des coûts moins astronomiques pour les étudiants que sur le territoire américain...
Enfin bref, autour de Ross University on trouve des dizaines de petites guitounes qui vendent de tout, jus de fruits frais, smoothies, plats asiatiques, créoles, il y en a vraiment pour tous les goûts, les plats sont servis en barquettes à emporter, et les tarifs sont dérisoires. Ca nous a fait faire un bond de quelques années en arrière à l'époque du restau U, quand on est allés se poser sur les tables de la fac au milieu des étudiants pour déguster tout ça !

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En longeant la côte vers le Nord, il y a une réserve naturelle à la fois terrestre et sous-marine : Cabrits National Park (le morne qui sépare la baie de Portsmouth, au fond, de Douglas Bay celle au premier plan sur la photo).

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Mais faute de temps, on a dû faire l'impasse...

mars 2016 : manquement comblé lors de notre second séjour, avec un passage par la presqu'île de Cabrits et la visite du Fort Shirley.
Les deux petits sommets sont accessibles par des sentiers (vue relativement bouchée par la végétation) et on a une belle vue sur la baie de Portsmouth depuis les ruines du fort.


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En approchant de la pointe nord de l'île, la route qui s'était offert un peu de plaine dans les environs de Portsmouth reprend ses caractéristiques dominicaines : en montagnes russes, étroite et défoncée, avec de petits villages tranquilles qui se succèdent le long de la côte au bord de baies magnifiques... Toucari par exemple :

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La petite route prend ensuite franchement de l'altitude pour rejoindre l'autre côté de l'île et revenir vers les villages de Vieille Case puis de Calibishie, en enchaînant les points de vue sur la mer des Caraïbes avant de basculer sur le versant atlantique...

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Et avec de bons yeux, on peut même apercevoir au loin les Saintes et la Guadeloupe !

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Dans le coin il y a les Cold Sulphur Springs : quelques mares perdues dans la végétation qui bouillonnent sous l'effet des gaz sulphurés qui s'échappent du fond. On n'a peut-être pas déniché les bassins les plus spectaculaires, mais à part pour l'odeur à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre, c'était un peu décevant et le coin a également souffert de la comparaison avec la Nouvelle-Zélande au niveau du spectacle géothermique...

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Cette route très spectaculaire redescend ensuite sur le versant atlantique de l'île en enchaînant des virages improbables, et retrouve les environs de Calibishie, que l'on vous avait faits découvrir dans l'épisode précédent.
On va donc retourner à Portsmouth et partir explorer en direction du Sud cette fois-ci, en longeant la côte Caraïbe.
Avec un premier crochet par Syndicate Nature Trail, un sentier qui fait s'aventurer (un peu) dans la Northern Forest Reserve, la forêt vierge impénétrable ou presque qui couvre les pentes du point culminant de la Dominique, le Morne Diablotin avec 1450m d'altitude. La minuscule route d'accès annonce la couleur : on s'enfonce dans la jungle !

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L'intérêt de Syndicate est théoriquement double (voire triple en tant que point de départ pour l'ascension du sommet pour les trekkeurs bien entraînés et raisonnablement pourvus en machettes). Il y a de superbes cascades à découvrir à proximité, mais le problème c'est qu'on découvre que l'accès en est désormais interdit, et si l'on en croit les panneaux c'est parce que les habitants du village dans la vallée n'étaient pas trop ravis que des gens se baignent en amont de la rivière qui les alimente en eau potable...

mars 2016 : l'impressionnante Syndicate Falls est accessible en une petite demi-heure de marche (la fin du parcours dans le lit de la rivière) depuis la route moyennant un droit de passage de 10 EC$ par personne.

Dominique

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Mais il y a aussi la "Nature Trail" à découvrir, le fameux sentier qui s'enfonce dans la jungle. Et cette réserve abrite deux espèces de perroquets menacés : le jaco, plutôt brun, et l'emblématique sisserou, multicolore et trônant sur le drapeau de la Dominique.
Alors des sisserous et des jacos on en a effectivement vu quelques-uns, étant sans doute les seuls randonneurs à venir par là depuis des lustres ils n'étaient pas dérangés, mais les volatiles ne sont pas très coopératifs pour les photos et se barrent en alertant leurs potes au moindre mouvement.
Mais on peut vous montrer les gros arbres de la forêt sinon :

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Ou un lézard poseur... ici, on l'appelle zandoli !

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Une fois revenus sur la route côtière, il y a une trentaine de kilomètres à parcourir vers le Sud jusqu'à Roseau (donc une heure de trajet à la moyenne dominicaine). Les villages de pêcheurs se succèdent : Colihaut, Coulibistrie, Salisbury, Mahaut...
On n'a pas vraiment pris le temps de découvrir cette partie de la côte Caraïbe, à chaque fois c'était un peu une portion de route "transit" entre les escapades dans le Sud et notre hébergement à Calibishie, dans le Nord.
Roseau la petite capitale (20000 habitants, un tiers de la Dominique) est un quadrillage de rues où l'on se paume facilement. Il y a bien sûr plus de trafic que sur les petites routes désertes du reste de l'île, et on se répète en boucle qu'il faut tenir sa gauche (ce qui nous vaudra d'ailleurs quelques impairs... une fois revenus en Guadeloupe !).
Sur les hauteurs de la ville, il y a beaucoup de coins à découvrir, et des départs de belles balades...

 

La route qui longe la Roseau River depuis la capitale grimpe jusqu'au village de Laudat, à 700m d'altitude où il fait au passage nettement plus frais que sur la côte ! C'est ici que débute le Morne Trois Pitons National Park (en référence au deuxième sommet de l'île) qui abrite le Boiling Lake, un grand lac bouillonnant accessible au bout d'une journée de randonnée particulièrement difficile mais réputée magnifique, à laquelle on a hésité à s'attaquer mais le temps nous a manqué.

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mars 2016 : le Boiling Lake on s'y attaqués cette fois-ci, avec un handicap notable de 15 kilos par rapport à notre premier séjour en Dominique en 2011...

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C'est effectivement une rando exceptionnelle, avec toute une première partie qui grimpe dans la jungle avant de déboucher sur les crêtes où le panorama est superbe, pour peu que les nuages ne soient pas trop omniprésents.

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En deux bonnes heures depuis le départ et 500m de dénivelé environ mais sans difficulté, on atteint le sommet du Morne Nicholls qui surplombe la fameuse Valley of Desolation...

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Avec Mini-Lapinette sur le dos on ne s'est pas senti de descendre dans la vallée (sachant qu'il faut remonter ensuite) d'autant qu'un glissement de terrain lors de la tempête Erika en 2015 a rendu compliqué un passage.
On s'est donc contentés des fumerolles du Boiling Lake vues de loin !


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A Laudat, outre les splendides panoramas et le départ des grosses randos, une petite balade facile mène à Titou Gorge, un bassin sympa pour la baignade juste à la sortie d'une gorge sombre et étroite :

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En suivant les premiers mètres du sentier qui grimpe dans la forêt (en fait c'est le départ de la rando vers le Boiling Lake) on peut aller voir la gorge par en haut :

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Une autre vallée mène à Wotten Waven, un village connu pour l'abondance de sources chaudes dans le coin, à tel point que le long de la route se succèdent les enseignes annonçant des spas. On nous avait recommandé Screw's Spa, un genre de petit parc aquatique avec des bassins d'eau souffrée aménagés façon Center Parcs (très artisanal !) et éclairé la nuit, malheureusement c'était la période de fermeture annuelle lorsque nous y sommes passés.

mars 2016 : nous avons passé une soirée à Screw's Spa lors de ce nouveau séjour en Dominique et... c'est top ! Sept bassins immenses magnifiquement agencés qui cascadent l'un dans l'autre du plus chaud (plus de 60°C, difficilement tenable) en se rafraîchissement progressivement jusqu'au plus tiède.
Screw le rasta qui a construit tout ça demande 50 EC$ par adulte non résident, pour passer quelques heures béates après une grosse journée franchement on trouve que ça les vaut.


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En tout cas dans cette vallée des Sulphur Springs ça fume un peu partout, et à l'odeur c'est pas des barbecues...

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Une troisième vallée cache les Trafalgar Falls, où a priori il y a foule les jours où un paquebot de croisière fait escale à Roseau car les cascades sont assez faciles d'accès par la route depuis la capitale et son port.
Sauf que la saison des croisières est finie et que la DDE dominicaine en profitait lors de notre passage pour refaire la route dans les grandes largeurs, sans réelle signalisation on s'est retrouvés en plein milieu d'un chantier invraisemblable, et heureusement que notre petit 4x4 a fait des merveilles dans le sable sinon on était dans une sacrée galère !
Ces fameuses chutes, les voila :

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La cascade de droite est facile à atteindre en crapahutant un peu dans les rochers !

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Dans le coin au rayon cascades il y a également les Middleham Falls, mais pour celles-là c'est une longue rando. Vous commencez à comprendre pourquoi deux semaines ne seraient vraiment pas de trop pour profiter de la Dominique, au vu de tout ce que nous on doit laisser en route faute de temps...

 

Notre expédition le long de l'extrême Sud de la côte Caraïbe débute par Champagne Beach...
Comme dans le secteur de Laudat, là aussi il y a des fuites de gaz... sous la surface : d'où le nom de la plage.
Mais on aura beau longer la plage dans tous les sens avec le masque, rien qui ressemble au jacuzzi promis. Tout juste quelques chapelets de bulles qui s'échappent du fond par endroits. Ne connaissant pas la localisation précise du principal échappement gazeux, on est vraisemblablement passé à côté !

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mars 2016 : les sources gazeuses sont en fait à l'extrémité sud de la plage de galets (à l'opposé de l'accès depuis la route) le long de la pointe rocheuse. À noter qu'en saison touristique un droit d'entrée de 5 EC$ par adulte est demandé par un gardien présent sur le site de 10h à 16h environ.

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En fait elle devrait plutôt s'appeler Iguana Beach... car même si l'on en a croisé un peu partout en Dominique, dans les broussailles qui bordent cette plage la communauté d'iguanes est impressionnante !

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Pas très loin de cette plage on a déniché ce qui semblait être un restau, mais pas le choix dans les plats : la Dominicaine qui le tenait nous a simplement fait partager son repas, pour une bouchée de pain. Plus local y a pas, et à part du poisson-perroquet que l'on identifie bien dans les assiettes, impossible de savoir ce que l'on avait mangé, ne comprenant pas les mots sans doute créoles de la patronne pour nous expliquer... Y avait des trucs très bons mais un peu bizarres !

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En continuant le long de la côte, on atteint le village de Soufrière. On n'est plus très loin de la pointe Sud de la Dominique, que l'on aperçoit au loin...

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Soufrière étant réputé pour son église un peu kitch, on fait nos touristes !
En tout cas le petit village est très sympathique.

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Et puis il est situé au bord d'une grande baie magnifique qui porte d'ailleurs le nom du village : Soufrière Bay :

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Vue depuis Scott's Head de l'autre côté, Soufrière étant le village que l'on aperçoit au loin sur la droite...

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Scott's Head, à l'extrême Sud de l'île est un village de pêcheurs dans un cadre sensationnel, coincé entre les montagnes et les eaux turquoise de Soufrière Bay. Cette baie est en fait un cratère englouti, un haut-lieu pour la plongée dans les Antilles !

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Depuis la pointe, reliée au village par un isthme, on s'en rend mieux compte : le récif de corail borde la côte sur une faible largeur, puis c'est le grand bleu avec le tombant qui plonge vers le fond du cratère à plus de 300m de profondeur !

Dominique

Avec les masques dans le sac à dos, bien sûr on a piqué une tête sur le récif... et on a vraiment été épatés (Lapinette un peu moins, étant rapidement tombée nez à nez avec un serpent de mer antipathique elle a préféré observer depuis la plage !) par l'abondance de poissons en tout genre.
Par contre pas de photos aqua, n'ayant pas le caisson étanche sous la main ce jour-là...
Même en simple snorkeling, le tombant est formidable à voir et le fait de savoir qu'il y a plusieurs centaines de mètres de profondeur en-dessous impressionne encore plus. On a pris soin de noter ce coin pour la plongée en bouteille une prochaine fois, et il y a d'ailleurs un petit centre de plongée au village de Soufrière.
Notre séjour en Dominique ne s'est pas tout à fait achevé du côté de Scott's Head puisque nous avons passé notre dernière soirée à Roseau, pour une ultime séquence de dégustation de produits locaux en attendant le ferry !

Dominique

L'Express des Îles venant de Martinique et à destination de la Guadeloupe étant finalement arrivé, on a donc dû tristement laisser derrière nous le rhum Soca, la bière Kubuli, et surtout cette île extraordinaire qu'est la Dominique !
Les Lapinous sont unanimes : allez-y, allez-y, allez-y !

LES BONS PLANS DES LAPINOUS...
prix indicatifs en East Caribbean dollars, 1€ ~ 3,80EC$
 
  pour visiter les parcs nationaux...
Les sites situés dans les parcs nationaux (Morne Trois Pitons National Park, Cabrits National Park) ou les réserves naturelles (Northern Forest Reserve, Central Forest Reserve, Scott's Head Marine Reserve) sont soumis chacun à un droit d'entrée de 13,50EC$ (5US$). Une douzaine de sites sont concernés, parmi eux Emerald Pool évoquée dans l'article précédent, les Trafalgar Falls, Syndicate Forest ou encore l'Indian River à Portsmouth. La liste complète est visible sur le site de l'office du tourisme.
Mais il existe une formule avantageuse, le Week Pass à 32EC$ (12US$) donnant un accès illimité à tous les sites durant 7 jours, il suffit de le demander explicitement au garde du premier site visité : il est très vite rentabilisé...