L'ascension du Morne Macouba constitue la première et majeure partie de la rando qui gravit la Montagne Pelée par son versant nord, en partant des hauteurs de Macouba ou de Grand-Rivière. 1000m de dénivelé magnifiques depuis les plantations de bananes jusqu'aux crêtes ventées qui émergent de la jungle du nord de la Martinique...
La petite route bitumée qui grimpe vers Désiles part sur la gauche, environ 1 km après la sortie de Macouba en allant vers Grand-Rivière, dans un virage serré à droite.
Une voiture standard peut la suivre sans problème jusqu'au pont sur la ravine Loucou, ce qui fait gagner 3 km sans ombre à travers les champs de bananes et 300m en dénivelé. Ensuite c'est du chemin de terre défoncé, il vaut mieux se garer à la fin de la partie bétonnée (ou juste avant le pont) pour démarrer la rando.
Le chemin grimpe au milieu de quelques maisons puis dans des champs plus ou moins entretenus...
Des dachines, l'équivalent antillais du taro. Et devant un « pompon soldat », il paraît que ça se fume avec effet sédatif à la clé...
Le chemin de terre devient simple sentier et monte régulièrement jusqu'à la « maison du Moine », à 500m d'altitude environ.
Un abri bétonné qui fait office de station météo, et dont le nom fait référence à un ermite qui aurait vécu ici il y a une centaine d'années.
C'est aussi la jonction avec le sentier qui monte de l'habitation Beauséjour à Grand-Rivière, l'itinéraire bis du Nord Atlantique pour grimper la Montagne Pelée.
Après la maison du Moine, la pente augmente et le sentier grimpe assez raide à travers la zone de jungle, jusqu'à l'altitude d'environ 800m.
On débouche ensuite dans la broussaille classique d'altitude, celle que l'on retrouve aussi sur les Pitons du Carbet, qui coupe, qui pique, qui gratte, bref c'est la partie la moins marrante de la rando.
Un peu de pub, de rien Chanflor ça nous fait plaisir !
Le secteur galère dans la broussaille demande bien une demi-heure. Ensuite ça s'éclaircit et c'est nettement plus simple.
Quelques passages avec des cordes quand même...
La dernière partie de l'ascension se fait sur l'arête, avec un panorama potentiellement sensationnel, mais qui dépend des nuages...
Des principaux itinéraires vers la Montagne Pelée (
par l'Aileron et
par Grande Savane) c'est celui-ci, au vent face à l'Atlantique, qui est le plus aléatoire en ce qui concerne la météo.
La station météo en haut du Morne Macouba, à 1300m d'altitude.
Au sommet, face à la Montagne Pelée... quand elle est dégagée !
Un sentier descend en une dizaine de minutes du Morne Macouba jusqu'au deuxième refuge, où l'on retrouve le chemin classique qui grimpe la Pelée par l'Aileron.
De là on peut repartir pour attaquer le Chinois et ses 1397m puis refaire tout le trajet en sens inverse, et vaincre ainsi « la Pelée par Desiles » ! Un sacré morceau... nous on s'en est tenus au sommet du Morne Macouba.
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