Mon anniv avec Bouddha

29 ans aujourd'hui ou pas, le réveil a piqué sévère. Mais grimper au temple de nuit pour y voir le lever de soleil c'était magique...
Alors bien sûr le temple on l'a pas eu pour nous tout seuls mais dans l'ensemble y avait pas foule à cette heure matinale, et l'atmosphère était bien zen comme il se devait avec la brume.

On a enfin aperçu le volcan Merapi, celui-là même qui était dans les nuages la veille quand on en était au pied, vu qu'il dépassait nettement de la brume avec son panache de cendres...



Quelques photos du Borobudur avant de partir pour de nouvelles aventures de l'autre côté de Java, avec pas moins de 14 heures de bus à se taper dans la journée...





Première étape : revenir à Solo avant la fin de matinée où l'on doit choper la correspondance pour la deuxième partie jusqu'à notre destination. Du coup on secoue un peu notre chauffeur favori qui a passé la nuit dans son van mais a eu la bonne idée d'aérer avant qu'on se pointe, on a trois heures de route jusqu'à Solo.

Jolis paysages sur la route...


Yogyakarta


Le Merapi


Et puis bon le drame, crevaison et sketch de notre chauffeur : roue de secours déjà crevée, et de toute façon pas de clé pour démonter la roue. On a pas de rab pour le temps de parcours, d'un coup ça sent la journée galère !

Mais ce qui est cool en Indo c'est que rien n'est impossible quoi qu'il arrive, suffit de demander de l'aide et tout le monde s'y met : le gars de l'échoppe la plus proche va dénicher la clé qui va bien, la roue crevée est embarquée par un gars sur un scoot jusqu'à un réparateur du coin et revient comme neuve quelques dizaines de minutes plus tard, est remontée, et c'est reparti...


Bon on arrivera quand même à la bourre à Solo où on récupère en vitesse nos gros sacs laissés en garde à la guesthouse (comme ça on a pu se balader allégés au Borobudur), mais heureusement le patron a retenu le bus et ses passagers le temps qu'on se pointe pour embarquer avec eux.

S'ensuivent plus de 10 heures de bus infernales, passées à comater pour l'essentiel, sauf pour Greg assis à l'avant à-côté du conducteur et qui a vu sa vie défiler pas mal de fois...

A propos faudrait qu'on filme une fois la démence de la circulation javanaise pour vous montrer à quel point c'est inimaginable. Anarchie totale, de tout sur la route du pousse-pousse au semi-remorque dont le chargement déborde, en passant par la cariole tirée par un cheval, tout le monde double tout le monde de tous les côtés, et avec des motos qui se faufilent à fond partout, c'est vraiment un truc de dingue...

LES BONS PLANS DES LAPINOUS... en milliers de roupies (seribu rupiah), 1 € ~ 11,5 rb

pour le lever de soleil sur le Borobudur... Les grilles ouvrent à 6h du matin. Même en étant ponctuel, c'est trop tard pour le lever de soleil... Seule solution : l'hôtel Manohara, juste au pied du temple, propose à ses clients pour 125 rb (et a priori aux personnes extérieures également, moyennant double tarif) un accès au temple dès 5h00, ce qui nous a permis les clichés ci-dessus et surtout de profiter de l'atmosphère si spéciale dans la nuit et avant la foule. Le Manohara est cher : pour une chambre pour trois, on a payé 600 rb sans trop pouvoir négocier (auxquels il faut donc ajouter les 125 rb par personne pour la dérogation matinale). Mais l'hôtel est classe, et ce prix inclut un accès illimité au temple durant le séjour, un petit-déjeuner gargantuesque, et internet à volonté également. Pour tout ça, on a trouvé que c'était de l'argent bien investi.