Petite parenthèse, c'est
le titre qui m'y fait penser, pour dire qu'à cause de ces guignols de l'équipe de France (NDR: l'épisode de Knysna lors de la coupe du monde de foot en Afrique du Sud) on est la risée de
tout le monde ici. On se fait passer pour des Belges du coup. Bref.
Une semaine entière sans publier d'article ! J'entends les sifflets d'ici !
Faut dire qu'on a bouffé pas mal de route ces derniers jours pour revenir jusqu'à Lombok, et surtout en retraversant Sumbawa dans l'autre sens. Où l'on a d'ailleurs refait un petit break du côté
de Maluk (c'est pas notre faute si y a des vagues à chaque fois qu'on passe ici quand même)...
La dernière fois vous nous aviez laissé à Labuan Bajo sur Flores... l'étape suivante sur le retour c'était donc le ferry vers Sumbawa, vous pourrez remarquer au passage que l'on a notablement
pris nos marques depuis l'aller ! Vous apercevez le squat au-dessus des camions de bananes ?
Non non on fait pas juste sécher les paréos...
La traversée nous a donc paru vachement moins longue que dans l'autre sens, vu que l'on a passé un certain nombre d'heures à roupiller...
Une tribu de dauphins déchaînés a même assuré le divertissement !
Ensuite ben c'est de la route, de la route et encore de la route sur Sumbawa, avec des nuits passées comme à l'aller à Bima et Sumbawa Besar.
Avec son lot de paysages sympas (marais salants du côté de Bima)...
De villages...
De pauses détente...
Et malheureusement de crevaisons...
A ce sujet j'ai fini par craquer et ai investi une quinzaine d'euros (une fortune ici) dans un pneu arrière tout neuf, l'ancien trop usé mettait la chambre à air et mes nerfs à rude épreuve. Je
verrai avec le loueur si y a moyen de récupérer une éventuelle subvention.
Pour les vrais durs de mécanos avec des gros bras tatoués qui fréquentent ce blog (je les sais nombreux), voila au passage comment on répare un trou dans une chambre à air en Indo sans même
démonter la roue, sans rustine ni fioritures, en la mettant sous presse sur un poelon pour faire fondre le caoutchouc et reboucher le trou.
Bref on a fini par arriver à Maluk, un peu plus de route que si on avait pris direct le ferry pour Lombok, mais on avait quelques jours de rab et de bons souvenirs de glisse dans le secteur.
Arrivée sous un monstre orage tropical comme on n'en avait pas encore vu jusqu'ici. Cela dit on n'a plus revu une goutte ensuite, comme quoi la saison sèche commence (enfin !) à frétiller.
On a retrouvé nos chemins boueux...
Et giboyeux...
Je devance les reproches oui on roulait sans casque, c'est mal (et Fab à droite en plus de ça)...
Mais c'était juste pour la photo hein (nos parents lisent le blog quand même), on les a remis juste après.
Vous aurez reconnu notre petit spot de surf favori, sauf que là pour le coup les vagues étaient énormes...
Alors ce jour-là on a été voir les forts un peu plus loin, mais on ne s'est pas mis dans la flotte !
Une petite compil de mes vidéos surfistiques du jour mais en fait on n'y voit pas trop de vagues surfées, les mecs se faisaient surtout défoncer les uns après les autres et y avait de moins en
moins de monde d'opérationnel...
Le jour suivant on décide de se rapprocher logistiquement des spots, la houle étant prévue un peu à la baisse on pressent des possibilités. On quitte donc Maluk et on prend une chambre à
Sekongkang dans un genre de surf camp, hébergement assez atypique peuplé exclusivement par des surfeurs suivant à la lettre un programme « je surfe, je bouffe, je dors, mais avant chacune de ces
activités je descends un ou deux litres de bière » relativement éloignés de nos standards et goûts habituels.
Mais ça nous évitera les quinze bornes de route de montagne qu'il fallait se taper depuis Maluk, dans un sens puis dans l'autre, à chaque tentative de session. Et puis le cadre est vraiment
sympa...
Le comble c'est que notre première session on l'a faite du côté de Maluk finalement, plus ou moins coachés par un Français du surf camp qui sentait un bon coup à jouer sur un spot au doux nom de
Supersucks (rapport au fait qu'à chaque vague la flotte sur le récif est aspirée et que donc il n'y a plus trop de profondeur pour amortir une chute éventuelle)...
C'était pas trop gros et on pouvait se permettre de tomber sans récupérer au passage une scarification corallienne. Je me suis pas mal amusé au final, ce goret de Fab sorti un peu plus tôt pour
faire quelques photos a loupé mes vagues, mais allez je mets quand même une photo d'un inconnu :
Ah si y a bien celle-là mais on dirait Alex quand il apprenait à surfer, ça me fait un peu mal !
Faut avouer, au surf camp on a vite pris le pli...
Sur deux jours c'était pas mal, après au troisième on commençait un peu à tourner en rond et puis les mecs là-dedans sont lobotomisés quoi... Quand ils sont pas dans l'eau évidemment ils parlent
- uniquement - de surf, ou ils regardent des vidéos - uniquement - de surf sur leurs ordis portables. Mais vraiment rien d'autre et avec un point de vue affiché « l'Indo c'est bien parce que y a
des vagues et que c'est pas cher mais pour le reste c'est vraiment pourri » assez lourdingue voire gerbant.
On a quand même fini sur une très bonne note avec une dernière session excellente à
Tropical, le spot qui nous a vu débuter le surf sur le corail il y a quelques semaines. Enfin surtout
pour moi parce que le pauv' Fab a pas trop senti l'affaire !
Des conditions assez similaires à la dernière fois, avec quelques bons lavages de sinus et chatouilles de tympans quand les grosses séries se pointaient, mais pas de bobo ni pour nous ni pour les
planches.
Ce coup-ci c'est vraiment moi sur la photo, merci Fab !
Photo souvenir !
Quelques prix indicatifs... (2010) |
en milliers de roupies (seribu rupiah), 1 € ~ 11,5 rb |
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Maluk
- hôtel Cottages 130 rb la chambre pour deux avec petit-dej
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Sekongkang
- surfcamp Rantung 80 rb la chambre pour deux sans petit-dej
- location de planches (au surfcamp) 25 rb la demi-journée
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