On a débarqué sur Sumbawa depuis le ferry en
provenance de Lombok pas trop tard dans l'après-midi, donc ça n'était pas déraisonnable de tracer les 60 bornes vers le sud jusqu'à Maluk sans avoir à finir de nuit (la hantise, vu que déjà de
jour c'est pas simple pour pas se paumer ni emplafonner un buffle ou une chèvre, de nuit j'imagine même pas). La route nous épate : aucune circulation, bitume en super état, des paysages
magnifiques qui font penser un peu à la Corse vu entre autres que la végétation sur Sumbawa c'est bien sec et ça ressemble au maquis... on avale les 60 kilomètres en un temps record et sans se
fatiguer outre mesure par rapport à d'habitude !
Maluk c'est un gros bourg en fait, il y a une mine d'or qui tourne à plein pas loin d'ici et la ville compte un nombre incalculable de warungs et d'épiceries pour ravitailler les gars qui bossent
à la mine. Et d'établissements variés pour les détendre le soir également...
On déniche le
Kiwi Homestay, recommandé de manière incompréhensible par le Lonely mais que je dérecommande sincèrement aux âmes sensibles. Je passe les détails mais dans le domaine du
délabré et du archi crade, la barre était placée très haute.
Bon mais nous ce qui nous a amené à Maluk, c'est la baie et la plage...
On part à la découverte des environs, les scoots auront bouffé un certain nombre de kilomètres de sentiers dans le secteur... d'ailleurs parfois il faut même passer par la plage. Mais y a
toujours une crique sympa (et déserte) au bout !
Pour les plages paradisiaques, Sekongkang le village voisin de Maluk (mais bien plus petit, et à une dizaine de bornes de route assez sport) est imbattable !
Et jamais personne.
Ah si, là on s'est fait piquer les meilleures places...
Mais on a sympathisé...
La route entre Maluk et Sekongkang est bien dans le style montagnes russes, mais ça permet d'avoir des sacrés points de vue...
Passé Sekongkang, la route continue le long de la côte mais n'est plus bitumée. Théoriquement par là après 150 bornes de piste on rejoint l'autre côté de l'île et la route principale, ça nous
éviterait de nous refaire en sens inverse la route qu'on a prise depuis le ferry pour rejoindre Maluk. Mais les gens à qui on demande sont formels :
sepeda motor rusak, on va péter les
scoots si on s'engage par là.
D'autant que les premiers kilomètres qu'on a essayé pour voir sont giboyeux à souhait. Outres les singes un peu partout, je suis passé très près de me foutre en l'air pour éviter un énorme varan
qui a déboulé des fourrés façon chevreuil médocain. On sait pas si c'est les mêmes qu'à Komodo... en tout cas c'est des sacrés bestiaux, facile un mètre de long, par contre ils sont trouillards.
Mais on en voit pas mal depuis qu'on est à Sumbawa, on va bien finir par réussir à en prendre un en photo un de ces quatre...
Bon sinon les couchers de soleil à Maluk et à Sekongkang sont pas mal...
Entre temps on a changé d'hébergement, n'ayant tenu qu'une nuit dans la crasse du Kiwi Homestay.
On a trouvé un truc bien plus sympa et pas énormément plus cher à deux pas de la plage. Bon le petit inconvénient c'est qu'on s'est aperçu le premier soir que c'était le coin des bars qui
balancent de la zik à fond jusqu'à plus d'heure toute la nuit. Et la zik indonésienne à fond, je vous assure c'est un truc innommable. Mais on a des boules quies et on enquille des bonnes nuits,
étant de toutes façons claqués tous les soirs.
La ville est fonctionnelle même pour les occidentaux que nous sommes, aucun problème pour faire quelques courses ou manger le soir, de même que pour internet, la preuve...
Pour Greg : on a trouvé un nasi goreng aussi bon qu'à Pemuteran, à 6000 roupies. Du coup on se pète le bidou et on en prend deux chacun !
Ça c'est notre nouveau camp de base, on s'y plait bien.
Bref Maluk et ses environs, on s'y attache...
Les observateurs aguerris auront remarqué deux planches de surf sur la dernière photo...
Car pour ne rien gâcher, il y a des vagues parfaites ici, dans un environnement assez chouette, bon pas forcément toutes accessibles pour notre modeste niveau c'est vrai...
Mais on a déniché un spot plus abordable que les autres, on a trouvé des planches défoncées, et on a tenté. C'était pas une immense réussite mais on compte renouveller l'essai demain. Du coup je
ferai un article spécial pour le surf dans ce coin de Sumbawa !
Et en avant-première :
Quelques prix indicatifs... (2010) |
en milliers de roupies (seribu rupiah), 1 € ~ 11,5 rb |
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Maluk
- ferry Lombok - Sumbawa (Labuhan Lombok - Poto Tano) 45 rb par personne avec un scooter
- hôtel Kiwi Homestay 90 rb la chambre pour deux avec petit-dej
- hôtel Cottages 130 rb la chambre pour deux avec petit-dej
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