Contrairement à ce
que vous aviez pu lire dans l'article précédent, c'est sur Gili Air et non pas sur Gili Trawangan que l'on s'est finalement souhaité bonne route mutuellement avec Fab... il a agencé son planning
pour nous accompagner le temps de quelques heures supplémentaires et d'une excursion à la journée sur Gili Air avant de retourner sur Trawangan pour y choper son speedboat pour Bali.
Mais la différence géographique est minime et c'est bien un petit bonhomme qui finit par s'éloigner tout seul sur le chemin. Après ces presque deux mois à vadrouiller ensemble sur les routes
indonésiennes, bonne route à toi mon gros et on se revoit peut-être dans quelques mois au milieu du Pacifique, si tu traines pas trop en Asie !
Nous on s'installe pour quelques jours sur Gili Air, dans un petit bungalow marrant avec la chambre à l'étage...
Et même si
air signifie « eau » en indonésien (je sais, ça n'est pas très logique), il n'y a pas une goutte d'eau douce sur l'île donc la douche salée est de rigueur !
Mais on a aussi aménagé une annexe en bas !
Les petits-dejs se prennent au bord de l'eau...
Mais vraiment tout au bord ! Gili Air souffre méchamment de l'érosion avec les marées hautes qui montent vraisemblablement de plus en plus... haut.
Il y a bien des barricades rudimentaires pour limiter les dégâts, mais les bungalows et terrasses de certains hôtels de l'île seront certainement bientôt rayés de la carte...
Fidèles à nos habitudes, on explore l'intérieur de l'île !
À voir cette photo moi aussi je souffre un peu d'érosion, et je pense qu'abandonner la nourriture indonésienne (que j'adore au demeurant...) la semaine prochaine pour passer au plus calorique
régime australien ne me fera pas de mal... plus de dix kilos laissés en route en l'espace de quelques semaines, mine de rien.
Les chemins qui traversent Gili Air sont vraiment sympas et comme l'île est moins grande que Trawangan les distances restent très raisonnables sans vélo (de toutes façons vu comment c'est archi
sablonneux, bon courage avec).
Comme à Gili Trawangan, ce sont les carioles tirées par des chevaux qui assurent les transports de marchandises, des gens, et accessoirement de touristes un peu flemmards !
Beaucoup de cocotiers à Gili Air...
Quelques champs de maïs (mais sous les cocotiers !)...
Quelques champs pour le bétail (mais sous les cocotiers !)...
Une dernière pour la route (j'aime les cocotiers !)...
Les plages de Gili Air nous ont paru un peu moins ludiques que celles de Trawangan, bon c'est vrai que quand je vois cette photo je me dis qu'on va vraiment nous prendre pour des gros blasés
!
En fait on a peut-être pas eu de bol avec la météo et quasiment tous les jours dès le matin un vent de malade qui démontait la mer, rendant le snorkeling un peu hasardeux...
On a quand même fait plouf, on vous rassure !
En évitant les « bouées orange »...
En fait c'est une constante partout, un Japonais ne se baigne jamais sans son gilet de sauvetage, c'est un signe distinctif avéré comme se balader le long de la plage avec des brassards ou avec
une bouée canard autour de la taille.
Gili Air vue d'un petit bateau...
Puisque le temps d'une journée on est partis se faire une idée de la troisième et dernière des îles Gili, Meno, située entre les deux autres et la plus petite du lot.
C'est là !
Très jolie, Gili Meno ! On s'y poserait bien un peu mais bon c'est pas trop notre programme si on veut se balader encore un peu sur Lombok avant de quitter l'Indo...
En face c'est Gili Air où on loge, et au fond Lombok.
Autour de l'île...
Gili Meno est vraiment chouette aussi pour le masque et tuba, avec des coraux pas trop abimés contrairement à beaucoup d'endroits sur Gili Air ou Gili Trawangan...
Et bien sûr des tortues partout !
Bon allez faut rentrer...
Sinon on va louper le coucher de soleil...
Ou, pire, l'apéro !
Puisque des mauvaises langues insinuent qu'on y passe beaucoup de temps !
Nous avons à présent quitté les Gili et sommes revenus sur Lombok, dans le sud de l'île, après une journée un peu marathon pour ralier Gili Air à Kuta Lombok en relouant un scoot à Mataram au
passage, et en réglant divers détails logistiques. La crevaison traditionnelle aussi, histoire de baptiser Lapinette avec les press ban (poseurs de rustines) indonésiens.
À vrai dire on a eu quelques soucis avec la météo, il a beaucoup flotté et certaines routes étaient des bourbiers pas possible... mais ça s'arrange et les paysages sont toujours aussi déments
dans le sud de Lombok. Et demain on poursuit la découverte de l'île en filant vers Ekas à l'extrême sud-est de l'île où l'on a une bonne adresse en stock ! Tout ça à suivre dans le prochain
épisode...
Quelques prix indicatifs... (2010) |
en milliers de roupies (seribu rupiah), 1 € ~ 11,5 rb |
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Gili Air
- public boat Gili Trawangan - Gili Air 25 rb par personne
- hôtel Sunrise 200 rb le bungalow pour deux avec petit-dej
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snorkeling tour autour de Gili Meno 60 rb par personne pour la journée (sans le repas du midi)
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