On en avait déjà un peu parlé dans
l'article précédent, les deux îlets en face de chez nous, devant la plage de Malendure, forment la fameuse Réserve Cousteau...
Après l'épave explorée quelques jours plus tôt, on ne pouvait pas quitter le coin sans aller voir une nouvelle fois les fonds marins du secteur !
Malgré une visibilité un peu réduite à cause des fortes pluies qui gonflent les rivières et font se jeter des torrents de boue dans la mer, on a pu voir plein de trucs.
Tortue...
Barracuda énorme, qui nous a tourné autour toute la plongée ou presque...
Murènes...
Des petits poissons rigolos qui se planquent dans leur terrier, on cherchera le nom en rentrant...
Des gros bestiaux, eux étant bien identifiés...
Langouste dodue...
De retour au club de plongée, deux gars fêtent leur tout frais niveau 3. Un apéro mémorable débuté en milieu d'après-midi et qui s'est prolongé jusqu'à la nuit...
On a fait une nouvelle plongée (la troisième dans le secteur après celle de l'épave du Franjack et celle ci-dessus au spot de "la piscine") dans la réserve, au "jardin de corail", au retour de
notre séjour en Dominique une semaine plus tard.
Sans doute la plus belle, la mer était lisse comme un miroir, turquoise, et à plus de 30 degrés en surface (29°C à 20m). 55 minutes pour une plongée géniale et relax au milieu d'une multitude de
poissons, avec David le mono qui nous a laissé vadrouiller ce qui est plutôt appréciable... Et on devait être vraiment zen sous l'eau, car l'un comme l'autre on n'a pas beaucoup consommé nos
bouteilles !
Un lambi (enfin une photo de plongée pas trop compliquée à prendre !)...
Et quelques rencontres plus animées...
Mais aussi les réglementaires tortues, langoustes et murènes du coin !
On a vraiment été très agréablement surpris par les plongées dans la Réserve Cousteau, et le CIP de Malendure est vraiment une structure conviviale et très pro : hop, dans les bons plans des
Lapinous !
Changement de décor, avec une journée aux Saintes qu'on nous a tant décrites comme incontournables !
Vues ici depuis le sud de Basse Terre quelques jours plus tôt, avec un temps assez similaire à celui du jour où l'on a décidé d'y aller... autrement dit, comme tous les autres : rares éclaircies
et beaucoup de grosses averses.
Mais on y débarque sous un petit coin de ciel bleu alors la première impression est plutôt favorable...
Il y a deux îles principales de quelques kilomètres de long : Terre de Haut et Terre de Bas. La plus fréquentée est la première, pour la seconde plus isolée il faut prendre un bateau
supplémentaire. Pas trop faisable en une journée à moins de cavaler pour finalement ne rien voir.
Sur Terre de Haut, petit village encore tranquille (on a pris le premier bateau du matin), barques de pêche colorées : ça semble effectivement sympa !
Attention ça ne rigole pas, c'est présenté comme la "troisième plus belle baie du monde" (voire même deuxième ou tout simplement première selon le degré de patriotisme local)...
Clairement on ne partage pas, jurisprudence des archipels du Pacifique oblige. Mais bon sous un grand soleil, ça doit quand même avoir une bonne tête, ne soyons pas si blasés !
En fait un peu comme pour la Guadeloupe elle-même, on est vaguement déçus.
La plage du Pain de Sucre par exemple, annoncée comme un aquarium sous la surface. Quelques poissons bien sûr, mais pas non plus ce à quoi on s'attendait...
On parcourt l'île à pied (honte aux loueurs de scoots sur une si petite île !), de plage en plage.
Celle-là c'est la plage de Crawen, sauvage, tout au bout de Terre de Haut.
Et puis les timides éclaircies du début de matinée finissent par perdre définitivement la partie...
Détrempés du râble aux oreilles, on se pose pendant quelques heures dans un petit restau en attendant le bateau du retour...
De retour sur Basse Terre, dernière soirée à la plage avant de prendre le ferry pour la Dominique le lendemain !
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